Notre village : un patrimoine historique et naturel

Le bourg de La Chapelle Faucher vu des collines environnantes Elevage de blondes d'aquitaine Le périgord, terre de lumière La mairie ete l'école de la chapelle-faucher Fenêtre fleurie au centre du bourg Entreprise de palettes et palox Barbarie Hortensias roses au bord des maisons Le pont sur la côle à l'entrée de la Chapelle Faucher Mariage du siècle dernier Le château, l'église et le centre bourg Ferme fortifiée de la Chapelle Faucher Pépinièriste Dubuisson à la Chapelle Faucher

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En prolongement d’une longue ligne droite profilée de l’Est depuis Thiviers (contre fort du Limousin), la commune de la Chapelle-Faucher se situe à droite, vers l’Ouest. Elle se remarque d’abord par la silhouette de son château qui surplombe la Côle, jolie rivière sinueuse ; derrière lui, le bourg est regroupé.
Cette longue plaine de 9 kilomètres surprend dans ce relief mouvementé. Vous voici dans le Périgord vert, dont l'une des premières portes est Brantôme, Venise du Périgord, baignée par la Dronne.

La commune est vivante de 411 habitants, sa superficie est de 18 km2 - la moitié en terre cultivable et l’ autre boisée. Cette configuration explique les constructions traditionnelles éparpillées au fil du dédale des petits chemins. Ces anciennes fermes d’agriculture polyvalente en font son charme.

La Chapelle–Faucher : drôle de nom ?
Au XIIème siècle, un moine nommé Fulchurius bâtit un édifice religieux. Il est à l'origine du nom du village qui s'appellera successivement Chapelle Fulchurius, puis La Chapelle Fulchier, La Chapelle Fouchet sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, et aujourd'hui La Chapelle-Faucher.

Il y a plus de 50 ans, la commune était composée essentiellement de petites exploitations agricoles qui pouvaient vivre encore sur des petites surfaces ; entre 20 à 30 hectares. La plus grande exploitation était celle du château, propriétaire à l’ époque de plusieurs métairies aux alentours. Il y a plus de 50 ans donc, l’agriculture commence à se mécaniser, mais emploie encore un bon nombre d’ hommes et de femmes. Les animaux faisant office de tracteurs … les moments importants comme les récoltes, les vendanges, les battages permettaient d’unir les habitants dans l’effort et dans la convivialité.

Après-guerre, la démographie est forte, la moyenne d’ enfants par famille est proche de 4 enfants. Certaines familles se composent de 5-6, voir 10 enfants … (de là viennent les grandes souches familiales qui font vivre et animent notre commune, aujourd'hui). L’ école grouille d’ enfants, elle se compose alors de 3 classes, soit un total de 70 enfants. La moralité, le civisme, la participation aux tâches d’ entretien étaient de rigueur. La France était en reconstruction, et la valeur « travail », sacrée.
Les élèves studieux le jour, participent encore aux tâches domestiques de la ferme, aux activités artisanales : une façon de s’éveiller à la réalité, d’être curieux, voire d’apprendre. L’ école de la République forme des générations de femmes et d’hommes qui allaient plus tard devenir des agriculteurs dynamiques, des entrepreneurs prospères, des artisans hors-pair, et des fonctionnaires serviteurs de la population.
Les échanges commerciaux sont de proximité, les constructions et rénovations réalisées par des artisans locaux, avec des matériaux issus des environs. Les métiers du bâtiment, de l’ agriculture et de l’ entretien des outils sont représentés.

Nostalgie ? reflet d’un demi-siècle en arrière. En réalité, l'expression d'une mutation technologique qui va vers une production intensive inéluctable ; début d’ une adaptation économique nouvelle.

Le village possède cette particularité de regrouper actuellement 5 chapelles sur son territoire : 3 sont privées, certaines en ruine. Néanmoins, ces chapelles témoignent d’un ancien découpage féodal qui délimitait les grandes propriétés d’avant la révolution. Elles témoignent aussi d’une croyance et d’une pratique catholique toujours présente.
Ce sont les fleurons architecturaux de notre commune offrant des atouts supplémentaires à notre Nature généreuse : douces combinaisons de vallées et de reliefs au charme envoûtant, environnement réconfortant avec ses villages en promontoire oubliés et perdus au fond d’une courbe insoupçonnée et la lumière du Périgord : inoubliable !

Certains enfants du village sont partis vivre leur vie ailleurs, mais reviennent faire vivre le patrimoine familial pour souvent, en faire des lieux d’ accueil.
L’ attrait de ce petit coin de Périgord vert attire aussi des exilés des villes, des migrateurs de pays voisins qui viennent se mélanger aux autochtones gardiens du site et de la mémoire rurale. La population est vieillissante, l’apport de nouvelles familles devrait permettre de dynamiser et d’inventer un avenir. La mixité et les projets trans-générationnels seront déterminants pour le futur.
La qualité de l’ accueil et l’ ouverture à diverses populations doivent permettre de mieux rayonner.

Les initiatives collectives, diverses et variées, se mobilisent avec les nouvelles générations sous forme d’ associations, de comités, de groupes de toute nature, avec parfois une dimension cantonale : sport, culture, fêtes, coutumes …afin d’ émailler et de dynamiser cette commune.
Le vivre ensemble prend alors tout son sens.

Nous espérons votre venue et sait-on jamais ? Peut-être ne voudrez-vous plus quitter La Chapelle-Faucher ?

Eglise Notre-Dame de l'Assomption

Falaise calcaire perçée de grottes